Chronologie des souverains depuis 1830
Nom |
Dates de règne |
Remarques |
Début |
Fin |
Baron Surlet de Chokier |
25 février 1831 |
20 juillet 1831 |
Régent du Royaume |
Léopold Ier,
fondateur de la dynastie |
21 juillet 1831 |
10 décembre 1865 |
1er roi des Belges |
Léopold II,
fils du précédent |
17 décembre 1865 |
17 décembre 1909 |
2e roi des Belges |
Albert Ier,
neveu du précédent |
23 décembre 1909 |
17 février 1934 |
3e roi des Belges |
Léopold III,
fils du précédent |
23 février 1934 |
20 septembre 1944 |
4e roi des Belges,
(en exil de 1944 à 1950) |
Charles de Belgique, comte de Flandre,
frère du précédent |
20 septembre1944 |
20 juillet 1950 |
Régent du Royaume |
Léopold III,
frère du précédent |
20 juillet 1950 |
16 juillet 1951 |
4e roi des Belges
(2e règne) |
Baudouin,
fils du précédent |
17 juillet 1951 |
31 juillet 1993 |
5e roi des Belges |
Albert II,
frère du précédent |
depuis le
9 août 1993 |
jusqu'à
Aujourd'hui |
6e roi des Belges |
Ordre de succession au trône
La loi salique a été abrogée en 1991 pour les descendants du prince Albert (futur Albert II). Elle est toujours en vigueur pour les autres branches des descendants de Léopold I [3] qui, en l'absence de descendance de mâle en mâle, sont donc absentes de la succession [4]
- Philippe de Belgique, duc de Brabant (fils aîné du roi Albert II)
- Élisabeth de Belgique (fille aînée du précédent)
- Gabriel de Belgique (premier fils du prince Philippe)
- Emmanuel de Belgique (second fils du prince Philippe)
- Éléonore de Belgique (seconde fille du prince Philippe)
- Astrid, princesse de Belgique, archiduchesse d'Autriche-Este (fille du roi Albert II)
- Amédéo de Belgique, archiduc d'Autriche-Este, prince de Belgique (fils de la princesse Astrid)
- Maria-Laura de Belgique, archiduchesse d'Autriche-Este, princesse de Belgique (fille de la princesse Astrid)
- Joachim de Belgique, archiduc d'Autriche-Este, prince de Belgique (fils de la princesse Astrid)
- Luisa-Maria de Belgique, archiduchesse d'Autriche-Este, princesse de Belgique (fille de la princesse Astrid)
- Laëtita-Maria de Belgique, archiduchesse d'Autriche-Este, princesse de Belgique (fille de la princesse Astrid)
- Laurent de Belgique (troisième enfant du roi Albert II)
- Louise de Belgique (fille du prince Laurent).
- Nicolas de Belgique (fils du prince Laurent, jumeau du prince Aymeric)
- Aymeric de Belgique, (frère jumeau du prince Nicolas)
Pouvoirs du roi
Inscription du principe de la souveraineté du peuple belge au-dessus de l'entrée de l'ancienne maison communale de Chênée
La Belgique étant une monarchie constitutionnelle, les pouvoirs du roi sont définis par la constitution belge. Le premier paragraphe de l'article 33 de la constitution stipule que « tous les pouvoirs émanent de la nation », ce qui au XIXe siècle contrastait fortement avec les monarchies parlementaires des pays voisins (Pays-Bas, Royaume-Uni…) où les monarques détenaient le pouvoir deo gratias.
Le roi possède ainsi le pouvoir exécutif fédéral, bien que de façon limitée car aucun acte du roi n'est suivi d'effet sans la signature d'un ministre. De plus, il ne peut exprimer publiquement une opinion qu'avec l'accord du gouvernement
Le roi exerce également le pouvoir législatif fédéral, puisque c'est lui qui sanctionne et promulgue (il signe) les lois votées par le parlement fédéral. Ce pouvoir est également limité. En 1990, le roi Baudouin refusa de sanctionner la loi de dépénalisation conditionnelle de l'avortement : il dut renoncer au trône pendant 3 jours (on le déclara dans l'impossibilité de régner), le temps que les ministres sanctionnent et promulguent à sa place.
Il est également officiellement Chef de l'Armée, bien que cette dernière ne réagisse depuis le début du XXème qu'aux ordres du Ministre de la Défense en fonction.
Notons que ses enfants (les premiers héritiers du trône) sont Sénateurs de droit, bien qu'ils ne puissent y agir qu'un à la fois. |